Macron voulait la trêve, il a les grèves !

Les cheminots étaient massivement en grève à l’appel de leurs syndicats CGT, Sud Rail, FO le mercredi 22 mai. Ce jeudi 23mai, les syndicats annoncent avoir obtenu de la part de la direction SNCF un projet d’accord : une prime journalière de 95 euros brut qui pourrait être accordée aux cheminots qui travailleront pendant les Jeux Olympiques avec un plafond de 1 900 euros. La proposition initiale de la direction était de 50 euros brut de prime journalière.

Ce même 22 mai, les agents d’ADP étaient en grève eux aussi. Après la grève des éboueurs de la Ville de Paris, les agents qui surveillent le périphérique ont obtenu par la grève 250 euros d’augmentation de prime mensuelle. Dans la direction de la voirie de la Ville de Paris, ce sont les personnels de la brigade spéciale qui ont obtenu eux aussi par la grève 42% d’augmentation de la prime. Du 21 au 24 mai, les animateurs parisiens en grève pour les salaires, contre les sous-effectifs et la précarité étaient rassemblés par centaines avec leurs syndicats CGT, FO, FSU, et CFDT et les bibliothécaires devant la Mairie de Paris avec parmi les mots d’ordre « Anne Hidalgo, nous aussi, on veut des euros ! »

Ils ont raison, tout comme les salariés de tous les secteurs qui se mobilisent actuellement, pour faire valoir leurs revendications et arracher des primes à la hauteur de la surcharge de travail engendrée par les Jeux Olympiques.

Le Parti des travailleurs considère que les travailleurs sont fondés à faire valoir légitimement toutes leurs revendications. C’est par la lutte de classe et le rapport de force que les travailleurs et leurs organisations feront reculer Macron et son gouvernement.

L’argent pour les salaires, l’école et les hôpitaux. Pas un sou, pas une arme, pas un homme pour la guerre !

23 mai, à Montreuil