Ce que propose le Parti des travailleurs

…une poignée de milliardaires ne cesse de s’enrichir et d’accumuler des profits gigantesques tandis que près de 10 millions de personnes s’enfoncent dans la pauvreté, qu’il s’agisse de salariés, de chômeurs, de petits paysans, d’étudiants… ;

…des millions sont mal logés (et des centaines de milliers sans logis) tandis que plus de 3 millions de logements restent vides ;

…les prix ne cessent de flamber permettant aux multinationales de s’engraisser toujours plus tandis que des millions ne mangent plus à leur faim et que le gouvernement encourage cette flambée des prix avec l’augmentation de 10 % des tarifs d’EDF, EDF qui ose afficher 10 milliards d’euros de profits distribués à ses actionnaires ;

…des entreprises licencient alors que leur carnet de commandes est plein mais parce qu’il faut, disent-elles, rassurer les marchés financiers ;

…Macron distribue des milliards pour la guerre en Ukraine et continue à financer et à armer Israël qui poursuit impitoyablement son génocide à Gaza ;

...le gouvernement ferme par milliers les classes dans les écoles et les services dans les hôpitaux au nom de la « diminution des dépenses publiques », en fait pour « alléger » ce que les patrons appellent leurs « charges » ;

…la jeunesse est livrée à une véritable entreprise de militarisation avec le Service national universel obligatoire ;

…la loi Darmanin instaure la « préférence nationale » chère à l’extrême droite, pour diviser les travailleurs ;

…le gouvernement ne prend aucune mesure réelle contre les multinationales, principales responsables de la dégradation de l’environnement qui menace le genre humain ;

Quand apparaît ainsi que ce gouvernement n’agit qu’au seul bénéfice d’une poignée de capitalistes et de spéculateurs avides de profits et d’exploitation, une question se pose : quelles mesures d’urgence permettraient de bloquer cette marche au désastre ?

Ces mesures, les travailleurs et les jeunes les connaissent.

Il faudrait :

1. Bloquer les prix, imposer l’échelle mobile qui indexe les salaires sur les prix et imposer le rattrapage du pouvoir d’achat perdu afin de permettre à tous les travailleurs des villes et des campagnes de vivre de leur travail.

2. Interdire les licenciements et nationaliser sans indemnité ni rachat les entreprises, qui, après avoir bénéficié d’aides de l’État, persistent à vouloir licencier.

3. Réquisitionner les logements vides pour y installer d’urgence les familles qui sont à la rue ou celles qui sont dans le besoin.

4. Rompre tous les engagements guerriers de la France avec l’Ukraine, Israël et les pays d’Afrique, rompre avec l’OTAN et confisquer les centaines de milliards d’euros de la loi de programmation militaire pour les affecter aux besoins des travailleurs et de la jeunesse, en particulier pour les services publics, les écoles, les hôpitaux.

5. Abroger les réformes anti-ouvrières prises ces dernières années contre les travailleurs et la jeunesse, contre la démocratie.

Pas le gouvernement au service exclusif de la petite minorité qui exploite, et pas davantage un gouvernement d’extrême droite qui, derrière les discours démagogiques contre la fraction immigrée de la classe ouvrière, défend les mêmes intérêts capitalistes. Quant à la gauche, force est de constater qu’elle a voté les centaines de milliards d’euros d’aides aux entreprises (utilisés pour restructurer, licencier et amasser de gigantesques profits) ; et qu’elle a voté au Parlement européen (pour La France insoumise, le Parti socialiste et les Verts) ou à l’Assemblée nationale (pour le Parti communiste, les écologistes et le Parti socialiste) les crédits de guerre pour l’Ukraine. Force est de constater aussi que, quand elle est au gouvernement, elle refuse de rompre avec la dictature du capital financier.

Ces mesures seront prises par un gouvernement qui n’aura pas peur de rompre avec la dictature des multinationales et des marchés financiers qui conduit l’humanité à la ruine ; un gouvernement qui n’hésitera pas, pour répondre aux besoins du peuple, à confisquer les centaines de milliards d’euros de profits et de subventions de l’État dont bénéficient les capitalistes chaque année. Seul un tel gouvernement du peuple travailleur et de la jeunesse sera à même de réorganiser l’économie et la société, en commençant par nationaliser sans indemnité ni rachat les grandes banques pour les fusionner en une banque unique, instrument d’une véritable planification économique au service de la majorité. Dans ce cadre, un tel gouvernement prendra les mesures de défense de l’emploi et d’orientation (et réorientation) de la production en fonction des besoins de préservation de l’humanité et de son environnement. Un tel gouvernement de rupture avec le capitalisme et ses institutions de la Ve République et de l’Union européenne mènera ce combat en France et à l’échelle internationale en tendant une main à tous les peuples du monde pour la paix et la coopération fraternelle.

Camarades, travailleurs et jeunes qui nous lisez, ne nous le cachons pas : le combat sera difficile. Mais n’est-il pas indispensable ? L’enjeu est d’aider – à l’échelle de notre pays comme à l’échelle internationale – à sauver le genre humain du désastre auquel le conduit la survie d’un régime capitaliste de guerre, de barbarie et de destruction.

Le Parti des travailleurs revendique d’aider les travailleurs et les jeunes à s’ouvrir une issue capable de sauver l’humanité de la catastrophe en cours. Tel sera le message que portera aux élections européennes la liste « Pour le pain, la paix, la liberté ! » présentée par le Parti des travailleurs conduite par Camille Adoue.

Le Parti des travailleurs affiche clairement son objectif :
le gouvernement de la majorité, celle qui n’a que son travail pour vivre. Et c’est pourquoi notre parti ne craint pas d’affirmer que l’objectif est d’aller au socialisme.
Vous qui partagez ces propositions, vous qui voulez vous engager dans le combat, le moment est venu, rejoignez-nous.

Appel adopté par le bureau national réuni le 17 février 2024

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