Pour imposer la « trêve olympique », Macron et Hidalgo envoient la police réquisitionner les grévistes

voirie

Communiqué – « Face à l’annonce d’une grève illimitée des agents de la voirie à partir de ce vendredi 10 mai, (la préfecture de police de Paris) a décidé de réquisitionner les agents.

Par conséquent, du vendredi 10 mai au jeudi 16 mai, quatre agents ont été réquisitionnés par jour pour assurer la continuité du service 24h/24. S’ils refusent, les agents s’exposent à des sanctions pénales », selon Actu Paris.

Au retour du travail, avant même le début de la. grève, les agents étaient attendus par la police qui leur a intimé l’ordre de retourner travailler le lendemain.

Au moment même, Macron met en scène l’arrivée de la flamme olympique à Marseille. Il en appelle à « l’union nationale », c’est-à-dire à cesser toute grève et toute contestation de sa politique. Macron, lui, ne fait pas de trêve avec ses réformes, avec le « choc des savoirs » qui trie les élèves dans les classes, avec la fermeture des lits dans les hôpitaux, avec ses attaques contre les chômeurs, avec sa réforme de la fonction publique.

Face à sa politique, les travailleurs font valoir leurs exigences immédiates. Les hospitaliers, les cheminots, les éboueurs de Marseille, les agents territoriaux de Paris qui exigent des primes, « compensations » financières face aux conditions de travail dégradées et aux congés remis en cause par les Jeux Olympiques, ils ont raison !

Quand Macron dit « trêve olympique », il dit « les grèves doivent s’arrêter ». Et à ceux qui refusent, c’est la répression… et maintenant la réquisition ! Et c’est Mme Hidalgo, à la tête d’une municipalité « de gauche », qui ose signer la réquisition : honte à elle !

Jeux Olympiques ou pas, pas de trêve pour la lutte de classe, pas de trêve pour les revendications ! Levée immédiate de l’ordre de réquisition ! Respect du droit de grève ! Dehors Macron et sa politique de guerre, à l’intérieur et à l’extérieur !

Le 9 mai, à 18 h