Réforme des retraites Ils abattent leurs cartes

A la une de la Tribune des travailleurs du 25 septembre 2019

Depuis des mois, le gouvernement Macron-Philippe-Delevoye concocte sa réforme des retraites.

Il s’agit d’en finir avec les 42 régimes spéciaux et de mettre en place un système « universel » par points pour remettre en cause l’ensemble des droits collectifs.

Chaque jour, de nouvelles annonces montrent à quel point ce nouveau système est une entre- prise de liquidation de tout ce qui existe actuellement :

• La pension de réversion versée au conjoint survivant jusqu’à présent à partir de 55 ans ne serait plus versée qu’à partir de 62 ans (L’Opinion, 17 septembre 2019).

• Alors que Delevoye assure que 10 euros cotisés donneront un point qui rapportera 0,55 euros de retraite, des experts prouvent, chiffres à l’appui, que le rendement réel sera de 4,95 % et non de 5,5 % (groupe d’experts de l’Institut de la protection sociale, IPS).

• Il faudra allonger de deux ans l’âge moyen de départ à la retraite, qui devra passer de 63 à 65 ans, soit par relèvement de l’âge minimum, soit par l’instau- ration d’un âge pivot, soit par un allongement de la durée de cotisation (Jean Peyrelevade, ancien directeur de cabinet ministériel, Les Echos, 11 septembre).

C’est contre ces mesures et contre l’ensemble de la réforme des retraites du gouvernement que se mobilisent des centaines de milliers de travailleurs, en faisant grève et manifestant, les 13, 16, 19, 21 et 24 septembre.

Au centre de toutes les discussions, dans les entreprises, dans les manifestations : « Comment y arriver ? Il faut s’y mettre tous ensemble. On y travaille. »

Tel est l’objectif de la rencontre nationale des comités pour l’unité pour le retrait de la réforme des retraites du 12 octobre : combattre pour l’unité à tous les niveaux pour la grève générale pour le retrait de la réforme Macron-Delevoye, salariés du public ou du privé, syndiqués, non syndiqués.

Appel du IIIᵉ Congrès du POID « Un fait révoltant »

Nous, délégués au IIIe Congrès du Parti ouvrier indépendant démocratique, venus de 62 départements, nous voulons informer les travailleurs et les jeunes d’un fait révoltant dont nous avons discuté dans notre congrès. 

Au moment même où Macron réunit les élus et engage son prétendu « grand débat national », l’agence gouvernementale France Stratégie publie à la demande du gouvernement une note intitulée « Où réduire le poids de la dépense publique ? » *. 

Cette note dénonce les retraites et l’assurance maladie comme pesant le plus lourd dans les dépenses de l’État. 

Mensonge ! La Sécurité sociale, comme les régimes de retraite, ce n’est pas le budget de l’État, c’est le salaire différé des travailleurs, partie intégrante du salaire ouvrier ! 

Honte ! Cette note gouvernementale affirme en toutes lettres que les travailleurs, en France, bénéficient de pensions trop élevées et qu’ils sont beaucoup trop riches comparativement aux travailleurs des autres pays d’Europe. En fait, dans tous les pays les travailleurs sont confrontés aux mêmes attaques de l’Union européenne et des gouvernements à ses ordres. 

La note gouvernementale dénonce le fait que les travailleurs en France vivent trop longtemps à la retraite comparés à ceux des autres pays. L’objectif est clair : il faut que les travailleurs partent plus tard à la retraite avec des pensions amputées. Bref, que notre vie s’achève plus tôt qu’aujourd’hui et dans des conditions misérables. 

Voilà ce que Macron voudrait imposer en déchaînant une répression féroce contre les travailleurs et les jeunes et en voulant supprimer le droit de manifester. 

Voilà ce que Macron a mis au point pendant qu’il amuse la galerie avec son grand débat. 

Il faut faire cela, prétend-il, pour réduire les dépenses de l’État. Réduire les dépenses de l’État ? Et les 40 milliards d’euros versés aux patrons au titre du CICE prétendument pour créer des emplois et qui n’en ont jamais créé un seul ? Et les 57 milliards de dividendes versés aux actionnaires des 40 groupes du CAC 40 pour l’année dernière, produits de l’exploitation des travailleurs ? Et les 41 milliards d’intérêts de la dette versés aux grandes banques internationales ? 

Le « grand débat » n’est pas seulement un écran de fumée, c’est une mystification sur le fond : derrière le rideau du « grand débat » de nouveaux coups, les plus brutaux, se préparent contre les droits des travailleurs, coups auxquels Macron voudrait associer ceux qu’il appelle les « corps intermédiaires », les élus et les syndicats de travailleurs. 

C’est bien une politique de classe que Macron met en œuvre, la politique dictée par les banquiers, les capitalistes, les spéculateurs et l’Union européenne. 

À cette politique de classe, nous estimons urgent que s’oppose une autre politique de classe. Celle-ci se concentre dans un mot d’ordre très simple : « Ne touchez pas à nos régimes de retraite ! Retrait du projet de réforme du gouvernement ! ». Et aussi : retrait de toutes les contre-réformes qui frappent la SNCF, le droit du travail, les services publics et l’instruction publique. 

L’unité des travailleurs et de la jeunesse est indispensable. S’il s’agit de bloquer cette offensive du gouvernement, il n’y a pas trente-six façons : la grève générale ouvrière est le seul moyen pour défendre et préserver les intérêts du peuple travailleur face à une minorité de profiteurs et de spéculateurs qui n’ont d’autre préoccupation que de faire grossir leurs profits. 

On entend de toute part : il n’y a pas de perspective politique. Si, il y a une perspective politique. Chasser Macron, mais pas seulement : chasser la Ve République et ses institutions antidémocratiques, en finir avec les diktats de l’Union européenne, abroger ses traités et former un gouvernement ouvrier qui prenne les mesures indispensables de préservation du peuple travailleur. 

À cet effet, notre congrès a adopté un projet de programme d’action politique que nous soumettons à la discussion. Non seulement pour ses propositions concernant le gouvernement ouvrier, mais aussi pour ses propositions d’action : nous voulons aider à ouvrir la voie à l’action de millions et de millions d’hommes, de femmes, de jeunes, de toute la classe ouvrière rassemblée qui abattra cette politique de misère et de déchéance. 

Voici, résumées brièvement, les propositions de notre congrès. À ceux qui les partagent, nous proposons de travailler à une construction commune pour bâtir dans ce pays un parti ouvrier se situant sur le terrain de classe. 

À tous, nous faisons la proposition de venir en discuter dans les réunions publiques et assemblées que le POID organisera dans tous les départements de ce pays dans les prochaines semaines. 

* https://www.strategie.gouv.fr/publications/reduire-poids-de-depense-publique 

Adopté à l’unanimité 

Lisez toutes le compte-rendu du IIIe congrès du POID dans La Tribune des travailleurs.

Prenez contact avec le POID. 


À l’intérieur comme à l’extérieur  Macron en guerre sur tous les fronts

Le 11 mai, Macron a affirmé, pour la troisième fois en deux mois et demi, qu’il « n’exclut pas » d’intervenir en Ukraine et d’y envoyer des troupes françaises.
Avec les gouvernements membres de l’OTAN, il a déjà déversé des centaines de milliards d’euros pour alimenter cette guerre qui les oppose au régime de Poutine. Et ce sont les travailleurs et les peuples d’Ukraine et de Russie qui en font les frais.
Les travailleurs et les jeunes de notre pays sont massivement opposés à l’envoi de troupes en Ukraine. Ils savent que ce sont les enfants de la classe ouvrière que l’on enverra sur les champs de bataille, comme le font Poutine et Zelensky.
Les travailleurs savent aussi que c’est le budget des services publics qui est pillé pour financer les milliards d’euros d’armement qui ne profitent qu’aux marchands de canons.
Ils savent que, pendant des mois, le gouvernement Macron, comme Biden, a laissé les mains libres à Netanyahou qui poursuit son génocide à Gaza et provoque la deuxième expulsion massive du peuple palestinien de ses terres.
Les travailleurs et les jeunes constatent que la guerre que Macron mène « à l’extérieur », il la mène également « à l’intérieur ».

Au nom d’une prétendue « trêve » olympique, et tandis que les travailleurs ne renoncent pas à revendiquer, les mesures de réquisition de grévistes – comme à la Ville de Paris – et de répression antisyndicale se multiplient !

« Pas un sou, pas une arme, pas un homme pour la guerre !
Les milliards pour l’école, les hôpitaux et les salaires ! »

Tel devrait être le mot d’ordre commun de toutes les organisations qui parlent au nom des travailleurs.
C’est sur ce mot d’ordre que le Parti des travailleurs vous appelle toutes et tous à participer nombreux au

MEETING INTERNATIONAL
DIMANCHE 2 JUIN • 14H30 • ESPACE CHARENTON • PARIS
327, rue de Charenton, Paris 12 e • Métro Porte-de-Charenton

Y prendront la parole des militants ouvriers d’Ukraine et de Russie, de Palestine, d’Allemagne, de l’État espagnol et de France… pour l’unité, la fraternité et la paix entre les peuples, contre les gouvernements fauteurs de guerre.

La liste du Parti des travailleurs a été déposée

collage PT

La liste « Pour le pain, la paix, la liberté ! » qui avait été déposée le vendredi 10 mai au ministère de l’Intérieur, a reçu aujourd’hui le récépissé définitif.
Il y aura donc bien une liste du Parti des travailleurs aux élections européennes.
Il est à souhaiter qu’elle reçoive de la part des médias toute l’attention qu’elle mérite et que la démocratie exige.
16 mai, Montreuil

Non à la deuxième Nakba ! Le PT présent samedi 18 mai à Paris 14h (République)

Non à la 2e Nakba
Non à la 2e Nakba
Paris, place de la République, le 13 janvier 2024

Communiqué — L’assaut donné par les troupes israéliennes contre Rafah, les bombardements intensifs et le nouvel exil forcé imposé à des centaines de milliers de réfugiés ne laissent planer aucun doute : la deuxième Nakba a commencé.

Netanyahou ne pourrait agir ainsi sans la complicité des grandes puissances, à commencer par l’administration Biden, de l’Union européenne et des gouvernements tels que celui de Macron.

Leurs déclarations en faveur d’un « cessez-le-feu » et du sort des civils de Rafah ne peuvent tromper personne : ils ont livré pendant des mois les armes nécessaires au génocide, leurs accords diplomatiques, militaires et économiques (dont l’accord d’association Union européenne-Israël) laissent les mains libres au « cabinet de guerre » de Netanyahou.

Le Parti des travailleurs, comme il l’a fait depuis sept mois, exprime à nouveau sa solidarité au peuple palestinien, exige l’arrêt des livraisons d’armes (comme il le fait concernant la guerre en Ukraine) et se prononce pour la rupture de toutes les relations avec Israël. Il soutient le combat courageux des militants arabes et juifs de Palestine qui luttent pour une solution démocratique, qui suppose le droit au retour de tous les réfugiés (ceux de 1948, ceux de 1967 et ceux de 2024) et le droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

Informé qu’une manifestation est convoquée par différents collectifs et organisations, à l’occasion du 76ᵉ anniversaire de la Nakba de mai 1948, le samedi 18 mai à Paris (14 heures, place de la République), le Parti des travailleurs y sera présent. Il appelle ses adhérents et sympathisants en région parisienne à se rassembler sous ses drapeaux et sur les mots d’ordre :

« Arrêt de la boucherie ! Troupes israéliennes : hors de Rafah ! Hors de Gaza ! Non à la deuxième Nakba ! Levée immédiate du siège de Gaza ! Rupture de toutes les relations diplomatiques, économiques et militaires avec Israël !  »

Non à la répression des manifestations en soutien à la Palestine !

Camille Audoue, PT, élections européennes 2024

Communiqué — Le gouvernement développe la répression contre les mobilisations en soutien à la Palestine et les travailleurs, les jeunes et militants qui y prennent part. À la suite d’une mobilisation à la Sorbonne mardi dernier, 88 étudiants ont été interpellés, dont 86 placés en garde-à-vue.

Un militant du NPA interpellé est passé en comparution immédiate. Il est aujourd’hui convoqué pour un procès le 14 juin.

Le Parti des travailleurs s’est associé à un appel de différentes organisations politiques et syndicales qui exige la relaxe de ce militant.

10 mai, à Montreuil

Pour imposer la « trêve olympique », Macron et Hidalgo envoient la police réquisitionner les grévistes

voirie

Communiqué – « Face à l’annonce d’une grève illimitée des agents de la voirie à partir de ce vendredi 10 mai, (la préfecture de police de Paris) a décidé de réquisitionner les agents.

Par conséquent, du vendredi 10 mai au jeudi 16 mai, quatre agents ont été réquisitionnés par jour pour assurer la continuité du service 24h/24. S’ils refusent, les agents s’exposent à des sanctions pénales », selon Actu Paris.

Au retour du travail, avant même le début de la. grève, les agents étaient attendus par la police qui leur a intimé l’ordre de retourner travailler le lendemain.

Au moment même, Macron met en scène l’arrivée de la flamme olympique à Marseille. Il en appelle à « l’union nationale », c’est-à-dire à cesser toute grève et toute contestation de sa politique. Macron, lui, ne fait pas de trêve avec ses réformes, avec le « choc des savoirs » qui trie les élèves dans les classes, avec la fermeture des lits dans les hôpitaux, avec ses attaques contre les chômeurs, avec sa réforme de la fonction publique.

Face à sa politique, les travailleurs font valoir leurs exigences immédiates. Les hospitaliers, les cheminots, les éboueurs de Marseille, les agents territoriaux de Paris qui exigent des primes, « compensations » financières face aux conditions de travail dégradées et aux congés remis en cause par les Jeux Olympiques, ils ont raison !

Quand Macron dit « trêve olympique », il dit « les grèves doivent s’arrêter ». Et à ceux qui refusent, c’est la répression… et maintenant la réquisition ! Et c’est Mme Hidalgo, à la tête d’une municipalité « de gauche », qui ose signer la réquisition : honte à elle !

Jeux Olympiques ou pas, pas de trêve pour la lutte de classe, pas de trêve pour les revendications ! Levée immédiate de l’ordre de réquisition ! Respect du droit de grève ! Dehors Macron et sa politique de guerre, à l’intérieur et à l’extérieur !

Le 9 mai, à 18 h

Le PT au rassemblement du 7 mai à Paris contre l’offensive de Netanyahou contre Rafah

Le PT au rassemblement du 8 mai Paris contre l'offensive de Netanyhou contre Rafah

Intervention de Dominique Ferré — 
Le Parti des travailleurs est présent dans ce rassemblement pour dénoncer l’offensive de Netanyahou contre Rafah, dénoncer le génocide, exiger l’arrêt immédiat des livraisons d’armes criminelles de Biden, de Scholz, de Macron.
Mes camarades, il faut le dire, ce qui se passe aujourd’hui en Palestine n’a pas commencé il y a quelques mois, ce qui se passe aujourd’hui en Palestine n’a pas commencé le 7 octobre, ce qui se passe aujourd’hui en Palestine a commencé en novembre 1947 par le vote de la résolution criminelle de partition de la Palestine sur des bases artificielles, soutenue par les grandes puissances.
Ce qui se passe aujourd’hui en Palestine c’est le résultat de la Nakba de mai 1948, l’expulsion de la moitié du peuple palestinien de sa terre, et aujourd’hui nous assistons à la deuxième Nakba, qui est bien pire que celle de 1948, alors nous devons le dire, il n’y aura pas de solution sans l’arrêt immédiat de l’intervention, sans l’arrêt immédiat des livraisons d’armes criminelles mais il n’y aura pas de solution sans la reconnaissance immédiate du droit au retour, sans la reconnaissance et l’exercice du droit du peuple palestinien à déterminer librement son sort, et, oui, disons le clairement, il n’y aura pas de solution sans la constitution d’une seule Palestine laïque et démocratique sur tout le territoire historique de la Palestine, reconnaissant l’égalité des droits entre juifs et arabes.
Cela a été dit : Macron, Biden, l’union européenne, l’ONU sont complices du massacre.
Aucun soutien à Macron pour ses livraisons d’armes à Israël, mais aucun soutien à Macron non plus pour ses livraisons d’armes à l’Ukraine.
Alors camarades, dehors le sionisme, dehors l’impérialisme, dehors Macron et, oui, une seule Palestine laïque et démocratique sur tout le territoire historique de la Palestine, garantissant l’égalité des droits des juifs et des arabes.

Arrêt immédiat de l’offensive israélienne contre Rafah !

Communiqué du 7 mai 14h — Depuis vingt-quatre heures, l’aviation israélienne accentue ses bombardements contre Rafah, où s’entassent 1,5 million de Palestiniens affamés, assoiffés et épuisés. Les chars sont entrés dans Rafah, coupant le dernier point de passage de l’aide humanitaire, déjà distribuée au compte-gouttes. Il n’y a « aucun endroit sûr où se réfugier » pour les 600 000 enfants de Rafah, dénonce l’Unicef. C’est un massacre programmé et délibéré.

Les déclarations de Biden, de Macron ou de Borrell, chef de la diplomatie de l’Union européenne, protestant du bout des lèvres contre ce crime, sont une pure hypocrisie. Ce sont leurs livraisons d’armes ininterrompues qui permettent à Netanyahou d’engager cete nouvelle phase du génocide ! C’est leur accord d’association Union européenne-Israël, leurs relations diplomatiques qui lui donnent cette audace !

Le Parti des travailleurs qui combat pour « Pas un sou, pas une arme, pas un homme pour la guerre ! », qu’il s’agisse des livraisons d’armes à Israël ou des livraisons d’armes à l’Ukraine, condamne la complicité du gouvernement français.

Nous le répétons : la responsabilité des dirigeants des grandes organisations du mouvement ouvrier, c’est d’organiser la mobilisation des travailleurs du monde pour imposer l’arrêt du génocide. Il y a urgence !

À bas l’offensive contre Rafah !
Arrêt du génocide !
Arrêt de toute aide militaire ou financière à Israël !
Rupture des relations diplomatiques avec Netanyahou !

C’est sur ces mots d’ordre que le Parti des travailleurs appelle travailleurs, militants et jeunes à participer au rassemblement convoqué le 7 mai à Paris (17 h 30, place de la République) et aux rassemblements convoqués en province.

Montreuil, le 7 mai, 14 heures

Appel commun d’organisations de jeunesse contre le massacre à Gaza et la complicité de Macron

Palestine - appel des organisations de jeunesse

Nous portons à votre connaissance un appel commun d’organisations de jeunesse contre le massacre à Gaza et la complicité de Macron, parmi lesquelles nos camarades de la Fédération des Jeunes Révolutionnaires.

Contre le massacre à Gaza et la complicité de Macron : les organisations de jeunesse appellent à amplifier et rejoindre les mobilisations !

Signataires : Union étudiante, NPA Jeunes Révolutionnaires, Le Poing Levé, Jeunes Insoumis, FSE, USL, Jeune Garde, Fédération des Jeunes revolutionnaires, Jeunes Ecologistes, Jeunes Generation.s, Solidaires etudiant.e.s, Jeunesses Anticapitalistes, FIDL, MJCF, UEC 

Depuis le 25 avril, la mobilisation étudiante en soutien au peuple palestinien s’est étendue de Science Po Paris à plusieurs universités sur le territoire. Comme les étudiant.e.s américain.e.s qui occupent massivement des dizaines de campus universitaires, nous refusons de voir plus longtemps la population palestinienne subir les bombardements incessants, la famine organisée avec le soutien actif ou passif des grandes puissances.

Non à la complicité de l’Etat Français dans le génocide en cours !Macron et son gouvernement sont complices de ce qui se passe dans la bande de Gaza et de la répression contre la mobilisation de solidarité en France.

Ils continuent de livrer des armes à Israël qui permettent à Netanyahou de poursuivre le massacre. Arrêt des livraisons d’armes à l’Etat israélien !Depuis plusieurs mois, le gouvernement Macron réprime et calomnie la solidarité avec le peuple palestinien. Alors que les étudiant.e.s des grandes écoles et universités se mettent en mouvement, Gabriel Attal et Sylvie Retailleau, respectivement 1er ministre et ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, mettent la pression aux présidences d’université pour réprimer les mobilisations dans l’œuf en fermant les campus et en permettant les interventions policières !

Ce vendredi 3 mai, ce sont 25 établissements qui ont été ciblés par des interventions policières visant à évacuer des occupations ou à débloquer des établissements !La répression contre le mouvement de solidarité doit cesser !

En dedans comme en dehors des universités, des responsables politiques et syndicaux sont aussi attaqué.e.s et condamné.e.s pour « apologie du terrorisme ». Face à la répression de nos libertés fondamentales, à la censure et au cours autoritaire du gouvernement, nous devons faire l’unité la plus large : entre étudiant.e.s et salarié.e.s, organisations de jeunesse, syndicales, politiques, collectifs de solidarité…

Manifester pour la Palestine n’est pas un crime ! Cette unité pour nos droits démocratiques, pour l’arrêt du massacre et du génocide  à Gaza et de la colonisation israélienne doit se retrouver massivement dans la rue.

Les étudiant.e.s ne sont pas les seuls à soutenir le peuple palestinien. Ces derniers mois, de nombreuses manifestations ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes, de tous âges : nous devons reprendre ce chemin.

Nous, organisations de jeunesse, appelons à poursuivre dès lundi les mobilisations dans les campus universitaires et dans les lycées. Nous appelons à organiser partout en France des rassemblements, manifestations, occupations mardi 7 mai.

Nous appelons aussi à se mobiliser le mercredi 15 mai prochain, à l’occasion des 76 ans de la Nakba (Grand Exode des Palestiniens), et à impulser ou rejoindre les initiatives existantes ce jour-là.

Les mobilisations dans les universités sont encourageantes. Elles doivent être l’occasion de reprendre les manifestations massives qui regroupent tous ceux et celles, jeunes, salarié.e.s et retraité.e.s, qui souhaitent exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien. En ce sens, nous nous adressons aux organisations syndicales et politiques pour discuter de la perspective d’une nouvelle journée de manifestation nationale en solidarité avec les Palestinien.ne.s le samedi 18 mai.

– Stop aux massacres et au génocide des Palestinien.ne.s.
– Solidarité avec la lutte du peuple palestinien !
– Stop à la répression de la mobilisation pro-palestinienne !
– Ouverture immédiate des facs ! Stop aux fermetures administratives !
– Stop à la complicité de l’État français ! Stop à l’envoi d’armes.
– Pour le droit du peuple palestinien à décider de son sort ! 


Le flyer

Au rassemblement du 4 mai en soutien au peuple palestinien

Le PT au rassemblement Palestine du 4 mai

Le Parti des travailleurs et la Fédération des jeunes révolutionnaires ont pris la parole au rassemblement convoqué le 4 mai par la coordination Euro-Palestine, à la fontaine des Innocents à Paris, en soutien au peuple palestinien. Camille Adoue a expliqué pourquoi PT et FJR mènent actuellement campagne contre la guerre. « Parce qu’en effet ça fait 7 mois que Netanyahou massacre impunément la population à Gaza par les bombardements, les offensives terrestres, en laissant épidémies et famine se développer avec le blocus, et ca fait aussi 7 mois que tous les gouvernements impérialistes soutiennent Netanyahou, Biden, Macron, Scholz et tous les autres. Ils continuent de soutenir Israël, de livrer les armes qui permettent à Netanyahou de poursuivre le génocide. (…)

Écouter la suite…

Les travailleurs d’Ukraine et de Russie n’en peuvent plus de cette guerre – témoignages le 2 juin au meeting contre la guerre

Communiqué 4 mai - Russes et ukrainiens au meeting international du PT du 2 juin à Paris

Communiqué du PT du 4 mai — Le 2 juin au meeting international contre la guerre organisé par le Parti des travailleurs, à la tribune, aux côtés de militants de tous les continents, prendront la parole un militant russe et un militant ukrainien, ils prendront la parole ensemble au nom de l’Initiative commune des militants internationalistes de Russie et d’Ukraine contre la guerre et l’exploitation. […]